L’atelier Mosésu, 9.95 €
Maxime Gillio est un écrivain dunkerquois de polars français. Il est bien connu pour être vice-président de l’Association des Amis de San-Antonio. C’est aussi un habitué de nos colonnes. L’histoire qu’il nous présente aujourd’hui est le cinquième opus de la série « L’Embaumeur ». Cette série fonctionne sur le principe du « Poulpe » : un héros récurrent, et un auteur différent par titre. L’embaumeur, c’est Luc Mandoline, un ancien légionnaire qui aurait voulu être médecin légiste. Ce personnage sombre est donc devenu thanatopracteur itinérant et mène des enquêtes agitées.
Dans le dernier ouvrage de cette collection, l’embaumeur et son collègue Sullivan sont contacté par un policier ami qui les envoie à Anvers en Belgique pour prendre en charge le corps d’un candidat socialiste à la présidentielle française, connu dans le milieu pour ses frasques sexuelles. Officiellement, il est brusquement décédé à Bruxelles d’un infarctus. Dans la réalité, il a été assassiné par une prostituée africaine à Anvers. Ça ressemble à une affaire qui défraya la chronique mais toute ressemblance s’arrête là… et commence l’enquête de Luc Mandoline dans le milieu de la prostitution.
L’écriture de Maxime Gilio est sans faille suscitant tantôt l’effroi, tantôt le rire Il intègre à son texte des citations de Brel pour notre plus grand plaisir. C’est simple, c’est violent, c’est cruel mais c’est efficace. Un bon petit polar.
Didier Hanquez
In Côte d’Opale Magazine W&P décembre 2013-2014